Kimishi
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Kimishi

Une île refuge ou lycan, vampire et humains cohabitent
 
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 Afran [Fiche Acceptée]

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Afran
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Afran


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MessageSujet: Afran [Fiche Acceptée]   Afran [Fiche Acceptée] Icon_minitimeJeu 6 Sep - 20:55

NOM: On le connaît sous celui de De Lahai, mais à sa naissance, il n’en avait pas.
PRENOM: Celui de naissance est Afanen, mais il a changé pour prendre un prénom masculin: Afran. Bien plus tard, on l’a longtemps connu sous le prénom de Jean-Louis.
AGE: Il a l’impression d’être là depuis la nuit des temps…On sait qu’il est légèrement plus vieux que Fei et Victoria.

++++++++++

HISTOIRE DE VOTRE VIE: Afran est né dans un petit village gallois, comme bon nombre d’enfants à cette époque. Sa seule particularité étant…sa conception même. Sa mère avait en effet disparu, un jour, en forêt, et personne, dans le village n’espérait la revoir un jour. Ils supposaient tous qu’elle avait été dévoré par une quelconque bête sauvage. Mais elle réapparut, quelques mois plus tard, avec un ventre déjà bien rond. Elle fut soignée, on prit grand soin d’elle, et on chercha à comprendre ce qui lui était arrivée. Mais elle était devenu complètement folle, ne voulait plus être approché par le moindre homme et ne parlait plus que de sa petite fille, qui allait bientôt naître…
Sauf que l’enfant fut un garçon. Malgré qu’on le lui répète, elle affirmait que c’était une fille et le nomma Afanen, qui signifie « framboise ». Ainsi, durant les premières années de sa vie, Afran, ou plutôt Afanen, fut élevé comme une fille. S’il n’y avait pas eu les autres villageois, il aurait probablement cru qu’il en était une. Mais les villageois, face à une mère folle, décidèrent de se mêler légèrement de l’éducation de cet enfant, afin qu’il connaisse son véritable sexe.
Sa mère ne voyait pas ça d’un bon œil, et ne supportait pas que le moindre homme s’approche de sa petite Afanen. Ce dernier supportait les humeurs de sa mère avec un éternel sourire. La vie aurait pu durer ainsi, dans un paisible village, durant longtemps. Mais une nuit, ils furent attaqué, et le village fut brûlé alors que pas le moindre villageois n’était épargné. Afanen était parti chercher sa mère et tentait vainement de la persuader de fuir en forêt avec lui. Mais pour elle, il était hors de question de mettre les pieds dans cette forêt. Elle préféra se réfugier dans sa chambre, à l’étage et Afanen la suivit. Evidemment, ceux qui attaquaient le village les trouvèrent sans le moindre mal, et se jetèrent sur « elles ». Ils furent surpris de la force avec laquelle Afanen se débattait. Il finit par réussir à sortir de la maison et prit la fuite en direction de la forêt. Mais sa fuite s’avéra finalement ne servir strictement à rien. Les « barbares » qui avaient détruit son village, tombèrent sur lui par hasard en rentrant chez eux. Ces deux agresseurs le reconnurent et face à sa « bravoure », on décida de le garder afin de l’offrir au chef (car ils le prenaient évidemment pour une fille, au vu de sa tenue…). Il atterrit donc dans un village qui lui était inconnu, et dont la plupart des maisons se trouvaient être dans les arbres. Connaissant l’histoire de sa naissance, il se demanda si son père ne se trouvait pas dans ce village qui ne faisait qu’un avec la forêt. Mais il n’eut pas le temps de réfléchir plus à la question qu’il fut conduit jusqu’à la plus haute des maisons et qu’on le jeta dans une pièce complètement noire. Il ne voyait rien, mais sentait que quelqu’un était là, assis contre le mur, à l’observer. Comme si cette personne, elle, y voyait parfaitement dans le noir…Des secondes, des minutes, des heures s’écoulèrent et ses yeux s’habituèrent. Il vit alors l’homme face à lui, assis nonchalamment contre un mur, et ne cessant de le fixer. Cet homme était grand, avec de larges épaules. Des cheveux et des yeux aussi noir que la nuit, ainsi qu’une barbe de trois jours. Cet homme lui faisait peur, il ne cessait d’afficher un rictus qui n’annonçait rien de bon.

« Tu es un homme, n’est-ce pas? »

Il blêmit. Il ne se sentait pas vraiment homme à ce moment-là. Du haut de ses 14 ans, lui qui s’était pourtant si vaillamment défendu contre ses agresseurs, il ne souhaitait qu’une chose à ce moment, retrouver les jupons de sa mère complètement folle, et l’entendre encore l’appeler « ma petite Afanen ». Le rictus de l’homme s’élargit dans la pénombre, et Afanen eut la terrible sensation que cet homme lisait ses pensées. Il se leva, et vint vers lui, d’une lenteur qui fit trembler le jeune garçon. Il aurait put fuir, il aurait pu le frapper, il aurait pu se débattre. Mais il était complètement impuissant. Il n’avait fait que reculer, tremblotant, et se retrouva contre un mur, complètement acculé. Il crut réellement que cet homme allait le manger, littéralement. Au lieu de ça, il fit ce que, comme disait sa mère, tout les hommes faisaient. Ses vêtements, en à peine une seconde, lui furent arraché et il fut traîné jusqu’au milieu de la pièce, où l’homme le pénétra sans plus de cérémonie. Sous l’effet de la douleur, il versa quelques larmes, mais au fond de lui-même, il ne ressentait plus grand chose, et ce viol ne le marqua pas plus que tout les autres qui suivirent. On peut même dire qu’il en prit l’habitude. Il prit l’habitude de cette vie, enfermée dans la pénombre. Parfois, il se retrouvait seul, à attendre son bourreau. Bourreau qui était devenu la seule relation qu’il avait avec le monde. Il n’y avait pas de fenêtre, il n’y avait rien. Il s’occupait avec ce que Cynin, son bourreau, lui ramenait de ses promenades nocturnes. Cynin ne l’autorisait pas à sortir. Il lui ramenait tout ce dont il avait besoin pour vivre. Lorsque Cynin était là, il ne faisait pas grand chose de plus, à part satisfaire l’appétit sexuel de son « amant ». Le reste du temps, Cynin restait assis contre un mur, et semblait, comme lui, regardait le temps passer. Mais il le voyait aussi, parfois, faire ce qui semblait être des dessins sur le sol, du bout des doigts.
Un matin, sans qu’il sache pourquoi, alors qu’il ne s’était pas encore réveillé, il sentit Cynin le soulever, il se retrouva jeter dehors, et la porte lui claqua au nez. Il hurla, il pleura, il cogna de toutes ses forces contre la porte, perdu, effrayé par la lumière du soleil, après avoir passé deux ans dans cette pièce. Il finit par se laisser tomber le long de la porte, fatigué, et son regard se perdit autour de lui, redécouvrant l’extérieur. A la nuit tombée, Cynin daigna ouvrir la porte, et le fixa, d’abord silencieusement. Afanen, lui, attendait, effrayé de ce qu’il allait devenir si cet homme ne voulait plus de lui.

« Préfères-tu donc la nuit, Afanen? »

Ce n’était pas vrai, mais il hocha de la tête, juste pour pouvoir retourner dans l’endroit où il se sentait en sécurité. Cynin le laissa entrer et lui fit l’amour toute la nuit, daignant lui accorder du plaisir pour la première fois. Afanen avait gagné le droit de sortir lorsqu’il le souhaitait. Il sortait autant le jour que la nuit, voulant toujours rester auprès de Cynin. Il s’avérait que ce dernier, en tant que chef, lui assurait une parfaite sécurité et aucun homme de la tribu n’osait s’approcher de « la » protégée du chef, sachant que la sentence serait la mort.

Des années s’écoulèrent, et Afanen vécut relativement paisiblement, faisant désormais partie du clan de Cynin, et étant considéré comme son « épouse ».

C’est à ses 21 ans que son existence prit un nouveau tournant. Cynin était parti depuis plusieurs jours, et Afanen était, durant son absence, la personne à qui on obéissait. Il avait donc pas mal à faire, d’autant plus qu’il était très aimé par les hommes, qui trouvaient qu’avec l’âge, il devenait de plus en plus « belle », malgré des épaules trop carré pour une « femme ». Cynin revint, mais pas seul. Afanen fit la connaissance d’Edern, un homme qui paraissait plus âgé que Cynin, à cause des légères rides qui parsemaient son visage. Les deux hommes bavardaient, et Afanen s’affairait, à des affaires de femme, car il se considérait de plus en plus comme tel, à vivre ainsi auprès d’un homme. Mais il fut interpellé par Cynin, qui lui demanda de se rapprocher, afin de participer à leur conversation. Afanen s’exécuta, obéissant, depuis ses 14 ans, au doigt et à l’œil à Cynin. Ce dernier parla longuement de lui à Edern, qui souriait, en posant un regard bienveillant sur Afanen. Lui, il rougissait, alors que son amant ne cessait de faire son éloge et affirmait qu’il « le » méritait plus que quiconque. Il était flatté, même s’il ignorait ce qu’il méritait…Cette nuit-là, Edern ne répondit rien, il se contenta d’acquiescer aux propos de Cynin et les quitta avant l’aube.
Afanen n’en sut pas plus, et il crut qu’il n’y aurait aucune suite, les jours s’écoulant sans qu’il ne revit Edern.
Mais une nuit, Edern vint le chercher, et Cynin lui ordonna de partir en sa compagnie. Pour la première fois, Afanen protesta vivement, se refusant à quitter son chez lui. Cynin le frappa violemment, le faisant s’écrouler au sol.

« Apprend à vivre comme un homme. Et change de nom. Tu seras Afran désormais. »

Silencieusement, il répondit par la négative. Cynin l’obligea à se relever et le mit dehors. Suivant Edern, il ne cessait de secouer la tête. Il refusait d’être un homme, il refusait de se nommer Afran. Sa mère avait bien dit qu’il était une femme. Cynin l’avait bien aimé toutes ces nuits. Il avait bien été sa femme. Il n’était pas un homme.

« Tu deviens fou. »

Le visage embué de larmes, il releva son visage, mais ne vit que le dos d’Edern. Il devenait fou? Comme sa mère alors…Un sourire de dément s’afficha sur son visage, alors qu’il se disait qu’Edern avait lu dans ses pensées. Mais n’était-il pas fou de penser ça?
La nouvelle demeure d’Afanen se trouvait dans une autre forêt, bien loin de son chez lui. Edern lui laissa le temps de se remettre, et ne lui parla quasiment pas. Afanen se dit que les hommes qui lisaient dans les pensées parlaient décidément très peu, et il ne cessait de se dire qu’il devenait de plus en plus fou. Ce qui le réveilla, ce fut de voir Edern faire un dessin sur le sol, comme ceux que faisait Cynin du bout des doigts. Il se mit à observer intensément, silencieusement, comme si ce dessin était tout ce qui pourrait le sortir de la folie. Edern s’en aperçut, et sourit.

« C’est de l’alchimie. »

Il avait capté l’attention d’Afanen, qui daigna poser son regard sur lui.

« On peut faire beaucoup de choses grâce à ça. Tout du moins, si on sait l’utiliser correctement. C’est notre cas, à Cynin et moi. Grâce à l’alchimie, nous sommes en train de créer une nouvelle race d’hommes, supérieurs. Veux-tu en faire partie? »

Afanen ne répondit pas, et ses yeux revinrent vers le vide, mais son intérêt avait été éveillé…
Il n’entendit plus parler d’alchimie pendant plusieurs jours, mais il se remit à s’occuper, s’obstinant à ne s’adonner qu’à des activités de femme. Il fut assez brusquement rappelé à l’ordre par Edern.

« On enseigne pas l’alchimie aux femmes. »

Têtue, Afanen décida d’ignorer ces paroles et continua silencieusement son observation des dessins d’Edern. Il tenta bien d’en faire, mais à chaque fois, il ne se passait rien, et Edern souriait en le regardant faire, ce qui l’agaçait au plus haut point. C’est ainsi qu’Afanen porta des vêtements d’hommes pour la première fois de sa vie, Cynin l’ayant toujours laissé faire à sa guise. Il se décida dans le même temps à porter le nom d’Afran. Son enseignement de l’alchimie commença à partir de ce moment. En même temps, il apprit quel était le but d’Edern et Cynin, mais surtout celui d’Edern, Cynin n’étant qu’un élève. L’alchimie permettait de devenir immortel, d’acquérir des pouvoirs, comme celui de lire dans les pensées…Mais pour cela, il fallait daigner faire des sacrifices: comme ne plus jamais revoir la lumière du soleil. Cette révélation coupa Afran dans son enthousiasme, comme toutes celles qui suivirent, au sujet de tout les sacrifices qu’il fallait faire, et notamment sa vie. Pourtant, Cynin et Edern lui paraissaient bien vivant, mais il était vrai qu’il ne les avait jamais vu se nourrir, et l’étrange vie qu’il avait mené avec Cynin prenait de plus en plus de sens. Quelques semaines s’écoulèrent avant qu’il ne reprenne son enseignement de l’alchimie, bien décidé à faire quelques sacrifices…

Le jour J n’arriva que 10 ans plus tard. Après dix années d’enseignement, Edern daigna laisser Afran s’essayer à devenir un homme supérieur, comme il les nommait. Ce fut ce jour qu’Afran devint un vampire et qu’il acquit l’immortalité.
Ce jour-là, il marcha longuement dans la nuit, ne réalisant pas très bien. Rien ne lui prouvait qu’il était bien immortel. Il avait déjà 31 ans, et à son époque, il ne lui restait plus longtemps à vivre, 10 ans tout au plus. La seule preuve qu’il avait, était, qu’il avait beau se couper, sa peau se régénérait, comme s’il n’y avait jamais eu aucune blessure. Mais était-ce une preuve suffisante?
Il resta quelques temps avec Edern, leur conversation tournant toujours autour d’un même sujet: la transmission de leur savoir et le développement de la race supérieur. Ils se trouvaient en désaccord sur ce sujet. Edern était pour ne permettre l’immortalité qu’à ceux qui réussissaient à manipuler l’alchimie, cette dernière servant alors d’épreuves; alors qu’Afran était pour trouver une solution plus rapide afin que leur race se développe plus vite.
Edern était un homme puissant, en contact avec les maîtres de l’alchimie du monde, et dont l’avis était rarement contesté. Afran le savait bien, et c’est pour cette raison qu’il assassinat son maître, décidé à imposer son opinion.

Il retourna auprès de Cynin. Ce dernier fut assez surpris de le revoir, après dix années. Afran lui, réalisa qu’aucune rides n’étaient apparu sur le visage de Cynin, alors qu’il aurait bien dû avoir dépasser la quarantaine. La certitude de son immortalité commença à s’installer en lui, et cela lui donnait de plus en plus d’assurances…
La vie reprit un cours normal, si ce n’est qu’Afran multipliait les attaques de village, assoiffé de sang qu’il était. Cynin affirmait que c’était dans la logique des choses, que c’était dû à sa « jeunesse », mais qu’avec les années, son besoin de sang deviendrait moindre. Cela ne l’empêchait pas de participer, enthousiaste qu’il était de voir la bestialité de son compagnon, qui était devenu le véritable chef de leur tribu.

Une nuit, alors qu’ils attaquaient un énième village, Afran tua deux de ses hommes qui allaient s’en prendre à une enfant. Le souvenir du traumatisme qu’avait dû subir sa mère, faisait qu’il ne supportait pas de voir une femme être violé et il tuait tout ceux qui osaient commettre cet acte. La jeune enfant, devenu muette sous le choc, avait à peine 10 ans, et Afran décida de l’adopter, la nommant Victoria. Cynin ne s’y opposa pas, pas plus qu’il ne s’opposa au fait qu’Afran commença à enseigner l’alchimie à cette enfant. Il savait pourtant qu’Edern refusait cet enseignement aux femmes, mais il s’était toujours placé en observateur, et il était curieux de voir ce que tout cela allait donner.
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MessageSujet: Re: Afran [Fiche Acceptée]   Afran [Fiche Acceptée] Icon_minitimeSam 8 Sep - 16:11

Edern, à la grande surprise d’Afran, réapparut, une nuit, alors qu’il se promenait en compagnie de Victoria, toujours aussi muette, et Cynin. Edern était évidemment venu le tuer. Ce fut l’inverse qui se produisit. Cette fois, Afran lui arracha le cœur, et veilla bien à ce qu’il se vide de son sang, avant de lui trancher la tête. Cynin, à aucun moment, ne protesta pas, il regarda son ancien maître mourir, reconnaissant ainsi Afran comme nouveau maître alchimiste gallois; alors que pour Victoria, Afran devenait le maître vampire incontesté sur Terre.
Afran décida, après cette nuit, d’entamer ses recherches, afin d’agrandir plus rapidement « son » peuple, sans devoir passer par l’alchimie. Il s’empara ainsi d’un village et laissa entrevoir son pouvoir aux humains, tout en s’autoproclamant leur chef incontesté. Les villageois étaient son garde-manger et ses cobayes. Cela ne leur convenait évidemment pas, et Afran oublia qu’il avait une énorme faiblesse. Les villageois décidèrent de le tuer, avec Cynin et Victoria. Ils durent prendre la fuite et se cacher dans une maison abandonnée. Afran ne comprenait pas. Il était un homme supérieur, il aurait dû être vénéré, et au lieu de ça, on le prenait pour un démon venu des enfers. Cynin lui rappela qu’il en avait les critères (après tout, il se nourrissait de sang), et qu’ils avaient malgré tout une faiblesse, qui les obligeait à vivre discrètement: la lumière du soleil. Ils entamèrent une vie à trois et Afran se consacra à l’enseignement de Victoria.
Cynin lui, ramenait des vivres. Mais une nuit, il décida de ne pas dévorer l’une de ses prises. Il parla à Afran d’un second stade, qui commençait à se développer, qui ne craignait pas le soleil et que les vampires avaient créé pour se protéger. La rumeur lui venait d’Egypte, et il savait comment faire. Afran s’y opposa fermement. L’idée que quelqu’un lui soit supérieur en quoique ce soit lui était insupportable. Il laissa faire Cynin, qui affirmait qu’ils ne craignaient rien. Les vampires avaient paré à toute éventualité, en contrôlant fortement l’esprit de ce second stade. C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent avec un compagnon lycan, qui leur servait de garde du corps.
Victoria, elle, grandissait, et développait son alchimie. Elle ne parlait toujours pas, mais n’avait de cesse d’observer.

Une nuit, sans qu’Afran ne comprenne pourquoi, le lycan les attaqua, s’en prenant en premier lieu à Cynin. Prit par surprise, ce dernier avait eu dû mal à riposter et était déjà salement amoché. Il ordonna à Afran de fuir, en compagnie de Victoria, mais le jeune vampire s’y refusait. Victoria, elle, savourait sa victoire. Le regard de Cynin se posa sur elle brièvement, et il comprit. Afran finit par fuir, obéissant à son amant, emportant Victoria avec lui, alors que Cynin rendu l’âme sous les coups de « son » lycan.

Afran et Victoria apprirent plus tard que les lycans se libéraient progressivement du joug des vampires.
Victoria devint enfin une vampire, mais dans le même temps, Afran l’abandonna, ne lui pardonnant pas l’assassinat de Cynin. En effet, c’était elle qui avait prit le contrôle du lycan dans un premier temps, avant de lui rendre sa liberté. Malgré les protestations de la jeune femme, il partit, quittant le seul pays qu’il n’avait jamais connu.

Afran aspirait à une vie paisible, mais les évènements récents allaient contre lui. Les lycaons s’étaient totalement libéré et leur but semblaient être d’éliminer les vampires. Une guerre était ouverte et les deux races s’entretuaient. Ils avaient également découvert comment transmettre leurs « pouvoirs » et n’étaient ainsi jamais à cours de soldats. C’est aussi grâce à cela qu’aucune des races ne s’éteignit, alors que l’alchimie, elle, commençait à disparaître…

Afran se rendit au Japon, le plus discrètement possible. Il s’y était rendu pour rencontrer un maître lycan, l’un de ceux à qui les autres obéissaient. Il le rencontra, avec difficultés malgré tout, les lycans ne le voyant pas d’un bon œil. Une longue conversation suivit entre les deux hommes, qui resta éternellement secrète. Mais il s’en suivit, que l’homme et sa meute s’installèrent sur une île, alors qu’Afran s’évertuait à effacer toutes traces de l’existence des lycans, faisant en sorte que les nouveaux vampires ne les connaissent pas. Il ordonna à Victoria de se rendre régulièrement sur cette île, et de veiller à ce que personne ne puisse jamais savoir ce qui s’y tramait.

Cela fait, la guerre ralentit. Les combats qui restaient étaient minime, c’était des vampires et des lycans qui se croisaient, mais il n’y eut plus de grand affrontement.

Lui, s’installa en France, maintenant qu’il ne risquait plus d’être tué par un lycan. Il se mit au service d’un noble: Jean-Louis De Lahai. Ce noble aimait les beaux jeunes hommes tel qu’Afran, et c’est bien pour cela qu’il avait engagé, mais Afran ignorait ce détail. Il le découvrit bien assez vite, alors que son maître lui offrit un verre d’alcool contenant une drogue. Grâce à son odorat surdéveloppé, Afran découvrit vite la supercherie, il ne but ainsi pas le verre, mais se montra très entreprenant à la surprise de son nouvel amant.
C’est ainsi que sa sécurité fut assuré. Il était le favori de son maître et ne craignait plus rien. Pour sa nourriture, il repérait les serviteurs vieux ou qui paraissaient malade, et faisait passer leur mort pour quelque chose de normal. Il se sentit en danger lorsque Jean-Louis décida de se marier, plus par obligation qu’autre chose. Malgré tout, Afran élimina la jeune femme, en faisant passer sa mort pour un accident. Le seul problème étant que Jean-Louis avait assisté à la scène. Mais il ignora, et fit comme si rien ne s’était passé. Au contraire, tout se déroula parfaitement bien pour Afran. Jean-Louis tomba malade, et la médecine n’étant pas très développé, il n’avait aucune chance de survie. Il confia à son favori qu’il connaissait sa véritable nature et qu’il lui léguait tout ses biens, mais sous certaine condition…

A la mort de Jean-Louis, le beau et jeune serviteur Afran se suicida, en se jetant du haut d’une fenêtre. On l’enterra rapidement, dans la fosse commune et on en entendit plus jamais parler.

Quelques jours plus tard, un homme, affirmant se nommer Jean-Louis De Lahai, exactement comme son défunt oncle, vint réclamer ses biens. Le testament étant ce qu’il était, il eut tout. Les anciens serviteurs (tout ce qui avaient connu Afran) disparurent les uns après les autres, et le nouveau maître des lieux s’entoura de peu de personnes. Afran était devenu Jean-Louis De Lahai, et entamait sa vie de mondain.

Mais il s’ennuyait. Un compagnon vampirique lui manquait, et il cherchait quelqu’un à vampiriser. Il fréquentait les bordels, à la recherche d’un jeune éphèbe qui pourrait lui tenir compagnie. C’est ainsi qu’il rencontra Fei Long, un asiatique à la chevelure blanche, ce qui lui donna la certitude du côté vampirique de ce dernier. Après plusieurs nuits en sa compagnie, Jean-Louis l’acheta rapidement, et le fit vivre avec lui, le faisant passer pour un proche ami. Afin de faciliter son intégration, il demanda à Fei de changer de nom, et ce dernier devint Lawrence De Beausancourt. Les années s’écoulèrent, et Jean-Louis n’imaginait pas sa vie changeait. Elle fut pourtant perturbée par les infidélités de Fei. Dans un premier temps jaloux, en colère, Jean-Louis se trouva incapable de porter atteinte, de quelques façons que se soit, au beau chinois, trop amoureux qu’il était. Il décida alors de se trouver un nouvel amant, qu’il contraindrait à être fidèle.
Son dévolu se porta sur une crève-faim, qu’il vit être arrêté sous ses yeux. En plus, le jeune homme avait des airs asiatiques, et il était sûr que cela plairait à Fei. C’est ainsi que Sakki vint vivre en leur compagnie, et que, comme Cynin autrefois, Jean-Louis devint un bourreau. Mais cette fois, Sakki n’était pas seul, et Fei était en quelque sorte la personne qui lui permettait de tenir le coup, et, qui le mena vers la voie de l’infidélité, au grand désespoir de Jean-Louis. Mais, ne voulant cette fois pas abandonner son amant, Jean-Louis décida de faire de lui un vampire, afin de les lier pour l’éternité.
Ce fut plus un échec qu’autre chose. Le lendemain de sa transformation, Sakki disparut, et Jean-Louis, dépité, n’eut pas la force de le poursuivre. Il récupéra au moins toute l’attention de Fei, qui, le croyant amoureux, passé tout son temps auprès de lui pour le consoler. Un nouveau plan se mit en route dans son esprit.
Il décida de ne plus nourrir, du moins devant Fei, et se laissa dépérir, jusqu’à faire croire à son décès. Sur son testament, il léguait à Sakki Ketsueki. On l’enterra, et dans le monde vampirique, on entendit parler de la mort de l’un des plus vieux d’entre eux.

Après 375 ans sous terre, à se régénérer lentement, Afran refit sa brusque apparition. Opérant de nombreux massacres partout où était passé Sakki et Fei, il suivit longuement leurs traces. De la France, en passant par l’Angleterre, jusqu’aux Etats-Unis; rien ne pouvait plus l’amuser que d’apprendre qu’ils se sont expatrié jusqu’à Kimishi, la terre des lycans. D’autant plus qu’il semble que la guerre renaisse de cette cendre, et cette fois, il serait amusant de la laisser aller jusqu’à son apothéose…Lui, à de toute façon d’autres chats à fouetter: reprendre possession de Sakki, et retrouver son si cher Fei…


++++++++++

DESCRIPTION PHYSIQUE: Afran est un homme assez grand. C’était autrefois un vaillant guerrier, réputé pour sa force et sa brutalité. Il a des épaules très carré, et en même temps, une grâce et une finesse toute féminine, même s’il n’a plus porté de vêtements féminins depuis bien longtemps. Il préfère les vêtements masculins français, ou les kimonos japonais. A sa naissance, ses cheveux étaient d’un joli blond, aussi brillant que le soleil. Lors de sa transformation, ils sont devenu aussi blanc que ceux de Fei. Lorsqu’il est devenu Jean-Louis De Lahai, il se les ai teint en noir. Après toutes ces années sous terre, ils sont devenu grisonnant, et leur couleur est difficilement définissable. Il les a toujours porté long, jusqu’au bas de son dos. A aucun moment de sa vie il ne les a coupé. Ils frisent légèrement. Ses yeux autrefois si bleu, ont tendance à virer au mauve. C’est une personne très charismatique, au physique mystérieux, qui attire les regards.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE: La folie semble s’être insinué en lui depuis ses 14 ans. En fait, son caractère a totalement changé depuis cette période. Il était plutôt une personne douce, calme, souriante, optimiste et attentionnée. C’est devenu quelqu’un de très froid et imbu de sa personne, depuis qu’il est devenu un immortel. En fait, il se considère comme le maître incontesté des vampires, et il n’imagine pas que l’un d’entre eux puisse lui désobéir. Il s’est mis à considérer les êtres humains comme des créatures insignifiantes. Ses sentiments envers les lycans sont ambigü, mais d’une certaine manière il les plaint, eux qui ont été longtemps les esclaves des vampires, et il prend assez facilement leur parti; même s’il ne le reconnaîtra pas, et qu’en cas de guerre ouverte, il les éliminera un à un. Par contre, il ne supporte pas que l’on porte atteinte à une femme, au souvenir de sa mère si fragile; et cela qu’elles soient humaine, vampire ou lycan. Pourtant, ici aussi, cela ne l’empêchera pas d’en martyriser une si le besoin s’en fait sentir. Mais son véritable défouloir est Sakki. C’est sur ce dernier qu’il laisse aller toute sa frustration, sa colère et sa tristesse. D’une certaine manière il aime, mais il veut surtout l’avoir à ses pieds. Le seul être qu’il aime actuellement étant Fei. Son amour est tel qu’il est incapable d’aller à son encontre.

++++++++++

ARMES: //
LANGUES PARLEES: le gallois est sa langue natale. Il parle ensuite couramment le japonais, le français, l’anglais et le chinois.
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